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 [Un peu de lecture] Par Magellaen

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Magellaen




Nombre de messages : 8
Date d'inscription : 04/06/2007

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MessageSujet: [Un peu de lecture] Par Magellaen   [Un peu de lecture] Par Magellaen EmptyLun 4 Juin - 20:20

[Un peu de lecture] Par Magellaen Wowlog10

L’ascension d’un guerrier.


Année inconnue de l'âge des hommes : voici le récit de Kraig, général en chef des légions Cuirassiers de l'Alliance. Il y a deux ans, le Maréchal Windsor, second en chef du général Bovar Fordragon, de Stormwind, ordonna une expédition punitive au sein de la montagne Blackrock afin d'enrayer la menace néfarienne. Durant des mois, les légions de l'Alliance furent décimées les unes après les autres. Les généraux de l'Alliance furent dépassés, et manquant de stratagème, ils tentèrent d'entrer en contact avec les légions Cuirassiers draeneï en envoyant un émissaire loin dans les régions de Kalimdor. Ces soldats au courage exemplaire furent les meilleurs de l'Alliance, car leurs nombreuses victoires avaient permis à la Grande Alliance de survivre. A cause du désastre de l'expédition en Draenor et de la mort de leur avatar Lothar, les Cuirassiers se retirèrent de l'Alliance, abordant une paisible retraite en Nagrand et ne louant leur service uniquement au seul général à qui ils donnèrent leur vie : Darel le Juste, père de Kraig et actuellement décédé. Le jeune Kraig, apprenant la mort de son père, assassiné par Néfarian lors de la bataille de Blackrock, prit le commandement des légions Cuirassiers et orchestra une insurrection contre le repaire de l'aile noire par vengeance. Malheureusement, Néfarian avait fait appel à une armée démoniaque afin de protéger son repaire, et cela, sans que ce soit prévisible. Les démons s'alliant aux dragons, les Cuirassiers furent vite débordés et décimés, ne laissant aucun survivant, excepté Kraig. Depuis, nul ne sait combien de temps le jeune Kraig fut incarcéré dans les sombres cachots de Blackrock...

Chapitre I : Sombre rêve.

L’air pesait lourdement. L’odeur de la chair en putréfaction se faisait nauséabonde au cachot voisin, le corps mutilé d’un prisonnier gisait encore dans son sang qui avait déjà coagulé. Je fus l’un des rares à pouvoir encore respirer dans ce sombre palais noir qu’était le sous-sol des cachots, dans lequel d’innocentes victimes furent massacrés et torturés par les Orcs de Blackhand. J’étais prostré contre le mur faisant face à la porte de la cellule, enchaîné aux pieds et menottés solidement, tel que les blessures des mailles de mon joug saignaient encore mes poignets. Assis, je réfléchissais, là, dans la pénombre, au destin qui m’avait frappé et qui m’ôta tout espoir de me libérer de mes chaînes. Soudain, j’entendis le grincement d’une porte rouillée et humide, et l’odeur familière des Orcs. Mes yeux ne me trompaient pas, même dans la faiblesse et dans l’amertume, car je vis bel et bien un Orc à peau rouge qui s’avançait vers ma cellule :

« Alors, c’est toi le puissant guerrier que notre maître a fait prisonnier ? Haha ! Roghtar voit à quel guerrier il a à faire, et dans sa cellule, le guerrier n’est plus qu’une limace rampant sur le sol enchaîné à sa mort. J’aurais tant aimé que notre maître m’offre le plaisir de te tuer dans l’arène ; mais il préfère se délecter à ta chair avant d’anéantir le reste des tiens. »

Les paroles de ce sinistre firent irruption dans mon esprit, comme le glas d’une colère longtemps enseveli dans mes veines pour ce qui est du massacre de mes frères. Dans l’ombre, je répondis, fièrement :

« Aurais-tu oublié jadis l'entrechoquement des épées et des os craquelant dans la frénésie du combat ? La défaite du clan Blackrock en Draenor ? Jamais un Draneï ne se rendra sans envoyer dans l’au-delà son ennemi, et surtout lorsqu’il s’agit d’un Orc tout aussi véreux que la famille Noire. Les tiens ont souffert de l’agonie de nos mages à travers la flamme et le gel, beaucoup d’Orcs ont gémi devant nos paladins et nombres de tes acolytes ont pliés sous le dernier jugement de mes prêtres. Nombreux sont encore les cadavres des peaux rouges qui gisent sur le sol de Draenor, éventrés par les épées de mes Cuirassiers."
« Ravale tes paroles, enfant d’engeance ! Je devrais te faire couiner comme un porc ! » Frappant avec son épée les barreaux de ma cellule par colère
« Ce ne sera pas nécessaire, Roghtar. Il regrettera bientôt de ne pas être rester dans sa cellule lorsque nous le traînerons devant le maître. Et c‘est là qu‘il geindra comme une truie.» Disait un second Orc, torse nu et portant un trousseau de clé à la ceinture.
« Oui… Et si notre maître ne t’a pas achevé, je me chargerais personnellement de t’arracher les boyaux ! »
« (Je me mis à sourire) Néfarian... J’ai de vieux comptes à régler avec lui. Mais croyez-moi : aussitôt que j'aurais enrôlé les meilleurs guerriers de l'Alliance, j’avancerais vers Blackrock et on dira des peaux rouges que leur arrogance a le prix de la mort. »
« (Il se mit à pousser un rire hurlant) Haha ! Tu es impuissant, petit guerrier. Jamais un Orc ne s’abaissera devant un chien d’Exodar ! »
« Ton frère n’a pas dit la même chose. Lorsque j’ai fait coulé son sang, Roghtar, fils de démon. »
« Ordure ! Geôlier, donne-moi tes clés que je l’éventre sur place ! » tentant de saisir les clés de son compagnon
« Sombre crétin ! Il faut le garder en vie pour le seigneur ! » il dégaina son épée
« Oserais-tu te dresser devant Roghtar ?! » tenant fermement sa lame
« Tu n’ouvriras pas cette cage ! Je te saignerais avant ! »

Je me levais alors. Mes yeux furent aussi étincelant que la lumière du jour à l’aube, prenant pour cible l’esprit du geôlier. Je m’approchais d‘eux, tout en me focalisant sur mon ennemi, les regardant se menacer. Mon esprit guida alors la main du geôlier, qui brandissait son épée en direction du torse du vil et l’éventra. Les barreaux de ma cellule firent obstacles entre moi et le geôlier qui m’avait servi de pantin ; et je me tenais face à lui, ordonnant à sa main de saisir ses clés et de m’ouvrir, sans brusque mouvement. Puis je sortais, et laissait ma marionnette dans un état de stase mentale, le condamnant à ne plus bouger pendant plusieurs heures. Je me munissais d’une lame et dans les couloirs de Blackrock, je m’évadais, tuant chaque garde sans coup férir, d’un seul trait d’épée, à travers le cœur. Je pus contempler enfin la sortie, après des heures passées dans les dédales du repaire. Ma fatigue me faisait porter un fardeau que mon épée ne pouvait supporter ; trop de lunes avaient passées sans que je sois près de mon peuple, et il fallait que je regagne Kalimdor au plus vite.

Mes jambes furent épuisées pour fouler la terre de cendre des Steppes Ardentes, et je marchais par la force de mon épée, la plantant mètre après mètre pour traîner mon corps affaibli et torturé. Je ne me souvenais pas combien de temps avais-je passé dans les cachots de Blackrock, mais le nombre de mes blessures en disaient plus que le Temps lui-même. J’arrivais aux frontières du col de Redridge, sur le territoire humain, avant de m’évanouir près des busards et des gnolls des montagnes. Mes yeux se fermèrent et mon souffle devenait glacé, comme si ma mort approchait. Je ne sentis plus la fermeté de mes mains qui empoignait mon épée, ni la chaleur des rayons du soleil encore haut dans le ciel ; la vie des Erédars me quittait.

Puis, le silence des plaines ne s’étaient pas complètement emparés de mon ouïe car je pouvais entendre le son d’un galop équestre. Des cavaliers m’avaient trouvés, mais étais-je si faible pour me lever.

Mon esprit m’assaillait de visions étranges. Le paysage et l’ambiance ressemblait à Blackrock, au repaire de l’Aile Noire, dans, ce qu’il semblait être la tanière de Néfarian en personne et je pouvais écouter une conversation entre le chef Blackhand et lui-même, comme si, telle une ombre invisible, je participais au discours :

« Seigneur Néfarius, le Draeneï s’est échappé des cachots. » informait le chef Blackhand
« Ainsi, le fier guerrier retourne à son peuple. Bien. Parfait, même si je n’ai pu lui soutirer les informations qui m’intéresser pour notre insurrection, il sera aux premières loges pour assister à l’apogée de la race des Drakes. (il tenait un livre dans sa main) Connais-tu l’histoire des Erédars, mon cher Rend ? Connais-tu la légende des seigneurs qui étaient sur le point d’envahir ce monde ? »
« L’un de ces seigneurs ne serait-il pas Archimonde ? »
« Archimonde, Kil’Jaeden, tous ces Erédars qui possédaient un grand pouvoir, une puissance incommensurable que nous devons posséder si nous voulons mener à bien notre plan. Leur légende raconte que le premier né des Erédars, Kil’Jaeden, aurait banni Archimonde de son peuple parce que ce dernier aurait ériger dans le plus grand secret une armée démoniaque. Une armée si puissante qu’elle pourrait dévastée des royaumes entiers ! Les maisons et les châteaux brûleraient, les femmes et les enfants écorchés, les hommes et les soldats réduits à néant sans esclavage ! Et dans son incommensurable pouvoir, Archimonde conquit des milliers de monde qui se ralliaient à sa cause, augmentant le potentiel de son armée, et enrôlant autant les morts que les vivants. »
« La croisade ardente ! »
« Oui ! Oui ! Cette croisade qui engendra le chaos dans tous les mondes qu’Archimonde prit comme fief. Et lorsqu’il renversa les autres seigneurs Erédars, les soumettant à l’éternel exil, il fut le seigneur dominant toute vie, allant même jusqu‘à rallier les morts à sa cause. Et si ce pouvoir est mien, je dominerais toute vie sur cette terre ! Tant la Horde que l'Alliance me craindront, et j'anéantirais ce fourbe d'Illidan Stormrage ! » dans sa frénésie, il fit de grands gestes
« Mon seigneur ! » s'exclamait Rend
« Mais ce pouvoir a un prix. Le prix de la vie. Et sans Frostmourne, la lame runique, je...» s’arrêtant un instant

« Seigneur ? Mon seigneur, réveillez-vous ! Ne mourrez pas. »

La vision s’interrompit brusquement. Je pouvais respirer, comme si la vie des Erédars ne m’avait jamais quitté. Mes yeux s’ouvrirent à nouveau, affaibli par la puissante lumière du soleil qui recouvrait mon visage. J’entendis une voix :

« Mère ! Mère ! Il est réveillé ! »
« Dieu merci, vous êtes sauf. On craignait ne plus vous revoir. » s’approchait une femme à mon chevet, me passant une éponge humide sur le front.
« Que…Où suis-je ? »
« Vous êtes en Elwynn, à Stormwind. Des cavaliers vous ont trouvés, et vous ont amenés ici. »
« J’étais…Mort ? »
« Quelques minutes de plus, et nous aurions été incapables de vous sauver. Nos prêtres ont puisés dans toute leur énergie pour vous ramener. »
« Je…Je vous dois la vie, et je vous remercie de vos soins. Mais… »
« Mère, regardez ! La marque des Cuirassiers ! » avait aperçu le petit garçon la marque des Cuirassiers gravée en adamantium sur mon torse.
« Oh ! Vous êtes donc… » la femme parut surprise
« Vous devez être un grand guerrier, seigneur. »
« Les grands guerriers ne finissent pas dans un cachot. »
« Vous êtes en vie, mon seigneur, c’est l’important. » disait la jeune femme, appliquant un baume sur une plaie de mon bras
« Je dois partir, gente dame. » commençais-je à me lever
« Certainement pas ! Vous devez rester ici afin de penser vos blessures et vous ferez ce que je dis ! »
« Comment…Comment pourrais-je vous remercier ? »
« En goûtant à mon pain de viande que je prépare pour le dîner. Vous resterez bien à notre table, n’est-ce pas ? »
« Je…Je dois parler à votre roi. »
« Vous parlerez à notre roi lorsque vous irez mieux et que vous aurez mangé quelque chose ! »
« Vous nous raconterez alors la bataille de Draenor ? J’ai hâte de savoir comment combattait Sir Lothar ! » ajoutait l’enfant avec un enthousiasme attentif
« Cesse d’embêter notre hôte, Erok. Il doit se reposer. »
« Mais maman !… »
« Erok Fordragon ! Dois-je te le répéter ? Allez, laisse notre seigneur se reposer.»

Le jeune garçon se releva de sa posture à genou, déçu de ne pouvoir écouter les histoires épiques de son idole, Anduin Lothar. Car rien que le fait de prononcer son nom émerveillait le cœur du jeune enfant. Lorsqu’il se retira de ma chambre à laquelle on m’a offert le gîte, je l’interpellais soudain :

« Jeune Erok, connais-tu la guerre des clans ? »
« Mon père m’en parlait souvent lorsqu’il rentrait de campagne. »
« Qui est ton père ? »
« Sir Bovar Fordragon, monseigneur. »
« Le général en chef des légions de Stormwind ? On m’a beaucoup parlé de lui et de ses anciennes batailles contre les dragons. »
« Oui, messire. Il aurait tué cent dragons alors que sa légion avait été décimé dans la guerre de Draenor. Il avançait aux côtés de Sir Lothar, et ils furent si braves et si courageux que les Orcs eux-mêmes fuyaient de peur ! »
« Je n’en doute pas, fils de Bovar. Tu veux devenir guerrier ? »
« Oui, je rêve d’être dans le panthéon des héros qui auront terrassé les engeances d’Orcs de ce monde ! »
« La vie d'un guerrier est rude et difficile. Combattre pour la gloire n'est pas une raison, fils de Bovar, et c’est souvent la mauvaise raison. »
« Je me battrais pour ma mère et mon père ! »
« Alors je suppose que c'est une meilleure raison que la gloire. »

Puis, la voix de sa femme retentissait à l’étage :

« Erok ! Veux-tu descendre pour m’aider à préparer le dîner ? »
« Oui, mère. J’arrive ! »
« Va maintenant, jeune guerrier. »

L’enfant se retira, me laissant à mon repos. Les douleurs n’étaient que superficielles, mais les cicatrices de mon corps et de mon âme laissaient paraître mon agonie intérieure. Je ne souffrais pas en poussant des gémissements, je souffrais par les larmes de mon cœur, même si la chaleur de mes hôtes réchauffait mon cœur de mille feux de bien-être.

(La suite continue dans un autre post)
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[Un peu de lecture] Par Magellaen Empty
MessageSujet: Re: [Un peu de lecture] Par Magellaen   [Un peu de lecture] Par Magellaen EmptyMar 5 Juin - 14:28

affraid ouai mais nan trop de lecture la lol!
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